Zone de régénération

Zone de régénération

Zone de mise en défens et régénération naturelle :

Zone de régénération

On a pris parti pour certains espaces, comme celui devant vous, de ne rien faire. La non-action est aussi un mode de gestion, il consiste entre autres à observer comment la nature évolue, à la laisser établir son propre équilibre sans que la main et les outils de l’Homme ne viennent interférer.

Se met alors en place une zone de « régénération naturelle » : c’est la faculté d’un écosystème (ensemble constitué d’êtres vivants faune et flore et d’un milieu) à se reconstituer spontanément après une « destruction » (coupe rase ou partielle). Cette régénération est une forme de résilience écologique (la capacité de retrouver sa structure et ses fonctions d’origines après une perturbation). La première chose que l’on constate souvent c’est une régénération du « patrimoine » ou « matériel » végétal à la fois par une multiplication végétative et une germination des graines.

Lorsque l’Homme « ne fait rien », n’agit pas sur l’environnement, n’importe quel espace à une altitude raisonnable et capable d’accueillir des végétaux aboutit en forêt, plus ou moins dense selon son âge, mais totalement anarchique dans la mesure de la courtoisie des végétaux.

Les sols sont généralement recouverts d’une végétation basse qui constitue un refuge idéal pour la petite faune.

C’est l’objectif ici : créer une zone de mise en défens, c’est-à-dire un endroit où la petite faune peut vivre, se nourrir et se reproduire à l’abri des prédateurs et sans être dérangée ou voir son habitat détruit.