La cressonière

La cressonière

Un peu d'histoire...

En face de vous, un bout de Sorgue « enfermé » entre quatre murs… Aujourd’hui, les kayaks empruntent cette voie ; autrefois, elle était une cressonnière.

Le cresson a la chance d’avoir été peu modifié par sélection, ainsi la forme cultivée ressemble beaucoup à celle que l’on trouve parfois à l’état sauvage.

Sa culture a commencé très tard : jusque dans les années 1810, il était utilisé surtout pour ses vertus médicinales (haute valeur nutritionnelle qui permet de renforcer la teneur en vitamines A, B9 et C ; et en minéraux comme le fer, le calcium et le magnésium). Ce n’est qu’à la suite de ces années là que l’on copie nos voisins allemands pour la culture en cressonnière.

Le cresson est une plante aquatique, qui ne parvient à avoir une belle croissance que lorsqu’elle est immergée dans une eau claire et limpide. L’eau la plus favorable est celle où le cresson croît naturellement, à l’état sauvage, et qui conserve assez de chaleur en hiver pour ne pas geler. La source qui s’écoule du gouffre de la Vallis Clausa un peu plus haut est une aubaine pour une culture cressonnière à cet endroit : proche de la source, l’eau est « pure », plus chaude qu’en aval. D’autant que la Sorgue bénéficie d’une température constante toute l’année de 13°C. Même si ce n’est pas les 25°C idéal pour cette plante frileuse, le risque de gel est écarté.

Les terrains marécageux où l’eau suinte de toute part peuvent aussi être employés à cette culture, d’autant plus qu’ils sont impropres aux autres cultures et au pâturage des animaux.